Partage de la Parole de Dieu du dimanche 30 juin avec les FMP

Dimanche 19 mai 2024
Pentecôte – Année B

Commentaire et questions pour l’évangile du 30.6.2024

EVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 5, 21-43)

La foi en Dieu est un désir. Imaginez-vous à la place de cette femme qui perd du sang depuis 12 ans, en sachant qu’à l’époque dans la société juive et encore plus cette femme malade est considérée comme impure. Elle est désespérée, ruinée, rejetée par la société et même sans trop l’avouer, par les apôtres. Son désespoir d’être guérie et aimée cache un profond désir, qui justement un désir de vivre sainement, d’être aimée. Seule, au milieu de la foule, elle ose. Elle ose parce qu’elle croit, elle ose parce qu’elle désir ardemment, elle ose être humble pour demander ce qu’elle désire le plus au monde, pour enfin cesser de souffrir.

La foi est un désir. Un désir de sainteté, un désir de se dépasser, de dépasser ses peurs et ses faiblesses. Nous-mêmes nous savons bien que nous ne sommes pas à la hauteur de l’Evangile que nous essayons de vivre et d’annoncer. Jésus sait notre faiblesse et comme cet enfant, il nous dit « notre foi n’est pas morte, elle dort ». L’amour que vous avez pour Dieu, que vous avez forcément au plus profond de vous sinon vous ne liriez pas ces lignes, Dieu nous dit ici que cette foi n’est pas morte, qu’elle dort. Pour se réveiller, pour se lever, elle demande ce désir fou d’oser laisser Dieu être Dieu en nous : « ne crains pas, crois seulement » on pourrait dire aussi : désire seulement. J’ose penser que Dieu nous dit « mon cher enfant, n’aie pas peur, crois seulement en Moi, mais crois aussi en toi et en tes frères et sœurs malgré toutes tes blessures et tes pleurs ».

Souvenez-vous d’un moment où vous vous êtes senti profondément aimé après avoir chuter sur votre chemin de vie : « tous furent saisi d’une grande stupeur » parce que le désir, l’amour et le pardon font des miracles. La foi et l’amour déplacent des montagnes, vont au-delà des peurs et du tragique. Vraiment. Je vous souhaite que vous aussi vous puissiez y gouter le plus possible et que vous ressentiez en votre for intérieur que Dieu vous dise « ma fille, mon fils, ta foi et ton désir t’ont sauvé, va en paix et sois guérie de ton mal par l’amour »

– Acclamons la Parole de Dieu.

COMMENTAIRE

La foi en Dieu est un désir. Imaginez-vous à la place de cette femme qui perd du sang depuis 12 ans, en sachant qu’à l’époque dans la société juive et encore plus cette femme malade est considérée comme impure. Elle est désespérée, ruinée, rejetée par la société et même sans trop l’avouer, par les apôtres. Son désespoir d’être guérie et aimée cache un profond désir, qui justement un désir de vivre sainement, d’être aimée. Seule, au milieu de la foule, elle ose. Elle ose parce qu’elle croit, elle ose parce qu’elle désir ardemment, elle ose être humble pour demander ce qu’elle désire le plus au monde, pour enfin cesser de souffrir.

La foi est un désir. Un désir de sainteté, un désir de se dépasser, de dépasser ses peurs et ses faiblesses. Nous-mêmes nous savons bien que nous ne sommes pas à la hauteur de l’Evangile que nous essayons de vivre et d’annoncer. Jésus sait notre faiblesse et comme cet enfant, il nous dit « notre foi n’est pas morte, elle dort ». L’amour que vous avez pour Dieu, que vous avez forcément au plus profond de vous sinon vous ne liriez pas ces lignes, Dieu nous dit ici que cette foi n’est pas morte, qu’elle dort. Pour se réveiller, pour se lever, elle demande ce désir fou d’oser laisser Dieu être Dieu en nous : « ne crains pas, crois seulement » on pourrait dire aussi : désire seulement. J’ose penser que Dieu nous dit « mon cher enfant, n’aie pas peur, crois seulement en Moi, mais crois aussi en toi et en tes frères et sœurs malgré toutes tes blessures et tes pleurs ».

Souvenez-vous d’un moment où vous vous êtes senti profondément aimé après avoir chuter sur votre chemin de vie : « tous furent saisi d’une grande stupeur » parce que le désir, l’amour et le pardon font des miracles. La foi et l’amour déplacent des montagnes, vont au-delà des peurs et du tragique. Vraiment. Je vous souhaite que vous aussi vous puissiez y gouter le plus possible et que vous ressentiez en votre for intérieur que Dieu vous dise « ma fille, mon fils, ta foi et ton désir t’ont sauvé, va en paix et sois guérie de ton mal par l’amour ».

 

QUESTIONS

Prenons le temps de souligner les paroles qui nous frappent, les mots clefs, une idée qui nous accroche, une attitude qui nous retient

  • Qu’est ce qui m’interpelle dans ce texte : question, doute, surprise, émerveillement…
  • Il arrive que j’aie de grands élans de prière mais il arrive aussi que je me sente mal à l’aise pour m’approcher de Dieu. Puis-je en repérer la cause ?
  • Est-ce que je sais m’appuyer sur ma foi pour croire que me tourner vers Lui est toujours possible ? Qu’Il m’attend ?
  • Quel geste concret puis-je décider pour lui manifester ma confiance ?
  • Avec quoi je repars de cette réflexion, de cet échange ?

 

  • Pensons à la situation que nous vivons en ce moment qui affecte nos vies, à cette pandémie qui n’est pas encore totalement maîtrisée. Qu’est-ce cela provoque en moi ?
  • Qu’est-ce que la confiance en Jésus éveille en moi comme désir de le rencontrer, de le connaître, de le suivre ?

Pour contacter l’équipe diocésaine des Fraternités Missionnaires de Proximité
fmp@diocese-amiens.com

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